LE MOUSSEUX À L’HONNEUR
Avec les fêtes qui s’en viennent, quoi de plus festif qu’un vin mousseux?
Voici quelques trucs pour bien en profiter.
L’ouverture
Faire sauter le bouchon, c’est agréable pour fêter mais, pour déguster ce merveilleux produit c’est catastrophique. En effet, l’expulsion du gaz carbonique étant trop violent vous risquez de perdre énormément d’effervescence. Il faut alors retenir le bouchon en l’inclinant pour faire sortir le gaz lentement. C’est moins spectaculaire mais meilleur pour le produit.
Le service
On le sert froid oui mais comme pour les autres blancs, pas glacés. Idéalement, sortez-le du réfrigérateur une bonne quinzaine de minutes avant de le servir s’il s’y trouve depuis plus de deux heures.
Aussi, on le sert toujours dans des verres de type flûte, de façon à avoir plus épais de liquide, ce qui permet de bien observer les bulles et de garder l’effervescence plus longtemps. Bien rincer vos coupes est impératif. Un verre qui est enduit de savon peut empêcher la formation de bulles.
Consommation
La majorité des mousseux et champagnes qu’on a ici au Québec sont bruts, c’est-à-dire très sec. On ne perçoit pas de sucre ce qui en fait un apéritif idéal. On peut, par contre, marier le mousseux avec des mets.
Mets et vins
Pour les blancs, on peut les marier avec des canapés de poissons ou de fruits de mer, les huîtres et les moules. On peut aussi les prendre avec des fromages doux et c’est excellent avec des sushis.
Le mousseux ou champagne rosé, qui contient un peu de vin rouge, peut même accompagner la volaille et aussi la viande rouge, les champenois le font couramment.
Parce qu’il est très souvent sec, évitez de prendre du mousseux avec les desserts même si une fausse croyance nous dicte de le faire. Il n’y a que le vin sucré qui s’arrime bien au dessert. Certains mousseux et champagnes le sont, mais ils sont très rares.
Bonne dégustation de mousseux
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